Par Louis Dutouquet
Depuis octobre 2015, des observations bimensuelles par le bureau d’études HELP de la frange littorale de l’île de Sein ont permis de constater que :
– il y a d’importants mouvements de galets en haut d’estran sur certains secteurs de l’île,
– en phase de retrait des galets, des paléosols sont périodiquement découverts et révèlent souvent des vestiges archéologiques ou historiques : gisements lithique et céramique, amas coquilliers, alignement de pierres plantées, fours à goémon…


Soumis à des conditions maritimes extrêmes, l’île de Sein est principalement protégée des assauts de la mer par les cordons de galets qui la ceinturent. Cependant, leur mouvement perpétuel endommage inévitablement les vestiges archéologiques qu’ils recouvrent. Pour préserver l’information archéologique avant qu’elle ne soit définitivement détruite, il est proposé de :
– procéder à l’enregistrement des structures et gisements révélés par l’érosion marine et d’évaluer leur degré de vulnérabilité (suivi ALeRT),

– collecter, inventorier et identifier le matériel (lithique, osseux et céramique) récolté à la surface des paléosols,
– collaborer avec les géomorphologues pour mesurer l’ampleur des mouvements de galets et estimer leur impact sur les vestiges archéologiques sous-jacents.




Un sondage archéologique a été réalisé en 2017 sur un des amas coquillier, sous la direction de Louis Dutouquet. Retrouvez ici un résumé ainsi que le rapport de l’opération !