Parmi la succession de tempêtes de l’hiver 2013-14, celle, très violente, qui a eu lieu dans la nuit du samedi 1er février au dimanche 2 février 2014 a permis de montrer à nouveau la vulnérabilité de certaines portions de côte et l’importance du projet ALERT dans l’observation des sites archéologiques côtiers en danger et la préservation de l’information. Plusieurs ensembles ont été violemment érodés pendant cette nuit-là, et des sites que l’on croyait stabilisés ont été sérieusement endommagés après le passage de la tempête Petra, dans un contexte de très fortes marées astronomiques (coefficients 113/114 le samedi). Après cet épisode, des dégâts importants ont été repérés par des correspondants bénévoles locaux dans la zone de Plougrescant (Côtes d’Armor), Locquirec, Saint-Jean du Doigt ou Santec (Finistère), ce qui nous a rapidement conduits à constater, sur le terrain, les effets des tempêtes.
A Plougrescant, la falaise de Porz Hir a reculée de 2m dans la nuit de samedi à dimanche et le dépôt de briquetage à été endommagé par l’action des vagues, même avec la protection de l’enrochement, comme nous a signalé Patrick Hamon.
A Saint-Jean du Doigt par contre, François Le Gall nous a signalé l’apparition d’un site archéologique que n’avait été pas identifié dans la microfalaise de la plage, une intervention rapide etait donc nécessaire pour observer le site trop exposé maintenant à les intemperies.
Au Moulin de la Rive de Locquirec, l’habitat de l’âge du Fer fouillé partiellement dans les années 1970 a beaucoup suffert après la tempête et des mesures de protection seront envisagés avant la disparition du site parles effets de l’érosion.